Sandrine Eskenazi, directrice académique adjointe des services de l'Éducation nationale (DAASEN) en Haute-Garonne, chargée du dossier des Internats d'Excellence, nous livre son regard sur ce dispositif.

Quel regard portez-vous sur le dispositif ?

Le dispositif Internats d’Excellence porte des valeurs d'égalité, d'excellence, de bien-être et d'ambition, et mérite donc d'être fortement porté par les échelons académique et départemental : l'académie de Toulouse a opté pour une organisation inédite, en nommant 4 superviseurs, ce qui témoigne de sa volonté de mettre ces valeurs au cœur de ses priorités. Je suis donc très honorée de porter ce dispositif pour ma part à l'échelle du département de la Haute-Garonne, qui compte 5 internats d'excellence.

Arrivée depuis peu dans l'académie, vous vous êtes déjà rendue au Collège Charles-Suran à Boulogne-sur-Gesse. Cette visite vous a-t-elle confortée dans votre vision du dispositif ?

Oui, tout à fait. J'ai eu le plaisir, dès ma prise de poste, de participer à l'un des temps forts qui est la semaine des internats d'excellence en allant visiter celui de Boulogne-sur-Gesse, dans le Comminges. Le projet porté dans cet établissement entre totalement dans les valeurs portées par le dispositif et s'appuie sur une très forte volonté de l'équipe, vie scolaire notamment, d'offrir un cadre misant sur le bien-être, un accompagnement du travail personnel de l'élève de qualité et une ouverture culturelle et sportive nourrie par des partenariats très forts. Donc effectivement, cet établissement, je trouve, porte bien les valeurs voulues par le dispositif des Internats d'Excellence.

Quelles perspectives entrevoyez-vous pour le dispositif ?

Les internats d'excellence s'inscrivent pleinement dans la volonté de promouvoir une mixité sociale au sein des établissements, ce qui est au cœur finalement de la politique académique de l'académie de Toulouse et notamment du département de la Haute-Garonne. Donc, à ce titre, la place des internats d'excellence est toute trouvée. J'ai envie de dire que finalement, si tous les internats à terme pouvaient être labellisés, ce serait un symbole très fort en faveur de cette mixité sociale qui est au cœur, encore une fois, de cette académie de Toulouse.
​​​​​​