Dans le cadre de la journée de restitution de tous les projets de l’année de la cordée OSE, ce sont plus de 600 collégiens et lycéens de l’académie qui étaient présents au stade Ernest-Wallon le 2 juin 2022 pour présenter leur projet sous le format « Ma thèse en 180 secondes ». En introduction de cette après-midi, les prises de parole institutionnelles ont permis de mettre en lumière les partenariats riches de la cordée OSE au service de l’égalité des chances.
Lancement de la grande journée du programme OSE l'ISAE-SUPAERO! Les parrains @Thom_astro, @Ines_Blgcm, Matthieu Ponin-Ballom & Sophie Adelot ouvrent les festivités aux côtés d'@EmileNtamack par une séance de réponses aux questions adressées par les lycées/collèges partenaires ! pic.twitter.com/ezFU7LVjI0
— OSE l'ISAE-SUPAERO (@oseisaesupaero) June 2, 2022
Des échanges avec les parrains et les marraines de la cordée
À travers des questions d'élèves tirées au sort, les parrains et marraines de la cordée OSE sont revenus sur leurs expériences professionnelles, leurs parcours mais aussi sur des moments plus personnels. Sophie Adenot, première femme pilote d’essai d’hélicoptères en France, témoigne de son ressenti en tant que femme dans un univers professionnel essentiellement masculin. À la question posée : « Qu’est-ce que cela fait d’être la première femme pilote d’essai d’hélicoptères ? » elle répond qu’au quotidien elle se considère comme pilote d’hélicoptères avant tout, indépendamment du fait d’être une femme. Lui revient également une anecdote de son premier jour de travail où elle constate l’absence de vestiaire pour femmes, aménagé depuis.
De gauche à droite : Matthieu Ponin Ballom, pilote de chasse, Inès Belgacem, docteure en planétologie, Sophie Adenot, pilote d'essais d'hélicoptères, Thomas Pesquet, astronaute, Sophie Voinis, journaliste, Émilie Teyssedre, chargée de mission OSE, Cécile Latournerie, directrice de la cordée OSE, Julie Maraval, chargée de mission OSE.
Les questions se succèdent et portent sur différentes thématiques : scientifiques et techniques (« pourquoi fait-il noir dans l’espace alors que l’on se rapproche du soleil ? »), philosophiques (« après un voyage dans l’espace, comment arriver à trouver du sens dans ses activités sur Terre ? ») mais aussi plus personnelles (« de quoi as-tu le plus peur quand tu pars en mission ? ») auxquelles les parrains et marraines répondent avec plaisir. Matthieu Ponin Ballom, pilote de chasse, partage quelques expériences en territoire hostile. Inès Belgacem, docteure en planétologie, évoque le collège toulousain du Mirail dans lequel elle a étudié et ses études post-doctorat. Thomas Pesquet, astronaute, évoque son retour sur Terre et ses nouvelles tâches : « La perspective change. Quand on vit une chose exceptionnelle, qui vous consume, il faut trouver du sens. Ce que j’ai trouvé c’est de partager ça. Je fais confiance à OSE pour ça. »
Restitution des travaux des élèves dans le cadre des cordées
Sous forme de saynètes ou d’oral plus académique, durant 3 minutes, les collégiens et lycéens de 24 établissements d’enseignement secondaires des académies de Toulouse et Montpellier ont ensuite présentés le travail effectué dans le cadre de la cordée. Cela peut prendre la forme d’initiatives écologiques comme la lutte contre le gaspillage alimentaire dans les cantines scolaires, la création de podcasts sur la biodiversité, mais aussi la rédaction de pages Wikipedia de femmes scientifiques pour valoriser leurs parcours, en passant par un retour d’expériences comme ces moments inédits d'un vol à bord d’un planeur ou l’étude d’un blob.
Des moments festifs et conviviaux
Ces restitutions ont été entrecoupées de moments festifs donnant à voir la vie étudiante et associative de l’ISAE-SUPAERO. Très entraînée, l’équipe des pom-pom girls et pom-pom boys de l’ISAE-SUPAERO , les « Pompims », déjouent les stéréotypes du fait de la mixité des participants et enflamme le stade au rythme des chorégraphies.
Un peu plus tard, c’est la fanfare étudiante « los Soupaeros » qui ont fait vivre aux élèves un moment de communion musicale grâce à leur énergie communicative et aux mélodies inspirées des « bandas » du Sud-Ouest.
Pour conclure cette belle après-midi, Thomas Pesquet offre aux étudiants une chouette en peluche, mascotte de l’école, qui a voyagé avec l’astronaute jusqu’à la Station Spatiale Internationale, et reprend la parole avec ce mot de la fin : « S’inscrire à la cordée c’est faire 50% du travail pour réaliser ses rêves ! »
Cette journée de restitution aura permis de valoriser le travail des élèves, de les confronter à un exercice de présentation orale devant plus de 600 personnes et leur aura donné à voir qu’être étudiant ce n’est pas uniquement être dans une posture d’apprenant mais aussi de s’épanouir et dans des activités comme la musique ou la danse.
Mise à jour : septembre 2022