Une minute avec... Aurélie, professeure des écoles stagiaire

Quel est votre parcours professionnel et qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir professeure des écoles ?  

Après avoir passé un baccalauréat littéraire, j’ai fait une année à l’université qui a été très compliquée. J’ai donc décidé de faire une année de coupure durant laquelle j’ai effectué un service civique dans une école élémentaire. 
Ce service civique m’a permis de découvrir l’École, ses acteurs et tous les aspects du métier de professeur. J’ai pu accompagner les élèves dans plusieurs tâches et ça m’a donné envie de reprendre mes études pour devenir professeure des écoles. Le fait de côtoyer des élèves au quotidien, de les voir se développer et de les aider à grandir… ça a été une véritable découverte pour moi et ça m’a motivé dans cette envie !  
J’ai donc continué par une licence en sciences de l’éducation et sciences du langage pour ensuite faire le master MEEF (master de l'enseignement, de l'éducation et de la formation). Pendant la licence et le master, j’ai pu faire plusieurs stages dans des écoles. En deuxième année de master, tous les lundis, nous pouvions être en « pratique accompagnée » avec un professeur, ce qui m’a permis d’être dans une classe, tous les lundis de l’année.  
En parallèle de mes études, j’ai été surveillante pendant 5 ans dans un lycée.  
Enfin, à l’issue du master, j’ai passé le concours et je l’ai eu ! Dès la rentrée, je vais donc exercer en tant que PES (professeure des écoles stagiaire) à l’école de Seissan dans le Gers avec une classe de CE1/CE2.  

Comment va se dérouler votre année de stage ?  

Pendant toute la période scolaire, je serai seule dans ma classe. Plusieurs mercredis par mois, j’aurais des formations à l’INSPE avec des tuteurs qui me sont dédiés, qui m’accompagneront dans mes préparations et m’aideront dans mes réflexions. Ces tuteurs, que j’ai rencontrés la semaine dernière, viendront également me visiter dans le courant de l’année pour voir comment cela se passe en classe et pour m’aiguiller et m’aider à m’améliorer. Ces tuteurs seront disponibles tout au long de l’année, nous ne sommes pas seuls.   

Avez-vous des appréhensions pour cette année de stage ?  

Un petit peu : découvrir une nouvelle école et des élèves que je ne connais pas. Je ne connais pas leur niveau, leurs envies, je ne sais pas si certains sont plus en adéquation avec certaines méthodes… Mais je pense que cela viendra au fur et à mesure de l’année quand j’apprendrai à les connaître. Cela fera évoluer mon travail et ma façon de voir les choses.  

Quelles sont vos attentes pour cette année ?  

Au niveau de ma classe, j’aimerais arriver à mettre en place un climat bienveillant. Que mes élèves puissent évoluer tout au long de l’année.    Au niveau de la formation à l’INSPE, avec les tuteurs, j’attends qu’ils m’accompagnent dans le travail de préparation de mes cours ; c’est une part importante du métier.  

Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui souhaite devenir professeur des écoles ?

Pour avoir vécu le concours et la pression des épreuves, car c’est un concours assez difficile, je dirais que l’organisation, c’est la clé du travail. Bien s’organiser dans les révisions mais également prendre du temps pour soi et ne pas s’oublier dans ce parcours qui demande du temps et de l’énergie.  

Une devise ?

« Souviens-toi de toujours essayer. »  

Une œuvre ?

« La bibliothécaire d’Auschwitz », un livre d’Antonio Iturbe.  

Un mentor ?

J’en ai plusieurs, parmi les professeurs de l’INSPE et les différents professeurs que j’ai pu rencontrer, il y en a beaucoup qui m’ont inspirée. Mais si je devais choisir, je dirais les professeurs de l’INSPE à Auch et les professeurs de l’école élémentaire Jean Jaurès de Pavie, dans le Gers, qui m’ont inspirée pour faire ce métier.

Mise à jour : août 2024